Il nous faut prévoir la transition énergétique car dans 30 ans nous atteindrons le pic de la disponibilité du pétrole. Dans 40 à 60 ans le même scénario de raréfaction du gaz mondial sera atteint. La réduction donc des matières premières sera une évidence. L’offre diminuant, le prix des ces produits au niveau mondial subiront une augmentation sans précédent avec des répercussions certaines sur le prix du fer, de l’acier et donc sur la construction, sur le transport… Il nous faut donc devancer cette transition au niveau national (comment légiférer dans différents domaines ?) et au niveau réunionnais afin de coller au développement durable de notre île.
Bien sur les scénarios peuvent varier quelque peu mais la question qui doit rester c’est comment réussir sur notre bout de territoire à nous préparer à affronter ces changements quelque soit l’ampleur des prévisions ? Comment les responsables réunionnais vont-ils anticiper ces données ? Quelles filières de substitution proposer ?
Lamarck en 1820 disait : « l’homme par son insouciance semble travailler à l’anéantissement des moyens de conservation et à la destruction même de sa propre espèce ». Quelle sera notre capacité à contredire cette déclaration ?
Pour une remise en perspective, plutôt théorique, de ce type de questionnement, voir aussi http://yannickrumpala.wordpress.com/2008/11/16/le-gouvernement-du-changement-total/
Rédigé par : -- | 27/11/2008 à 21:19
Moi, je dois avouer, j'avais pas toujours tout compris au développement durable, à le couche d'ozone, au biométhanol...
Jusqu'à ce que je tombe sur www.thedino.org où ils publients une série de "leçons" sur l'effet de serre, l'énergie nucléaire, les 4X4...
C'est assez marrant et surtout trés trés clair.
Bisous,
Rédigé par : libellule | 26/01/2007 à 02:49
M. FRUTEAU,
Vos remarques et votre analyse de la situation sont bien souvent claires et pertinentes.
Outre les reflexions politiques et les décisions qui en découlent, je me demandais jusqu'à maintenant, comment nous, citoyens, pouvions participer à construire ou à laisser à notre descendance un monde meilleur. D'autant plus qu'aujourd'hui, et bien plus que par le passé, et au niveau environnemental notamment, nos actes déterminent l'avenir de nos enfants; que chacune de nos actions individuelles se répercutent sur la planete et que nous ne pouvons plus rejeter la pierre sur d'autres pays (un peu quand même) sous prétexte que nous vivons sur une île encore préservée (?).
Jusqu'à quand effectivement allons nous être observateur bien pensant de cette situation ? un exemple : nous sommes tous d'accord pour dire qu'une maison en bois est plus écologique qu'une maison en béton; qu'un chauffe-eau solaire est mieux qu'un chauffe-eau électrique; que nous pourrions récuperer l'eau de pluie; etc.
Sauf que ... toutes ces aménagements mis bout à bout engendrent des surcouts assez significatifs et conséquents sur le budget d'un ménage, ajoutés à un contexte inflationniste du foncier.
Jusqu'où sommes nous donc prêts à nous engager pour aller jusqu'au bout de nos convictions et enlever les masques et les faux semblants ?
Rédigé par : VD Run | 04/12/2006 à 15:40