Communiqué de Demain La Réunion au sujet du projet de loi des finances et du projet de loi des finances de la sécurité sociale pour 2015
Demain La Réunion souhaite réagir et alerter l’opinion sur les mesures qui toucheraient les réunionnais dans les semaines à venir avec l’examen du Projet de Loi des Finances et du Projets de Loi des Finances de la Sécurité Sociale pour 2015.
Les propositions de coupes budgétaires interpellent et relèvent d’une orientation inadaptée vu le contexte de grave crise sociale que nous traversons.
Les chiffres du budget pour 2015 ont été révélés par le gouvernement cette semaine. Sur qui les économies seront – elles faites ?
Pour résumer, 700 millions d’euros seraient économisés pour la branche famille et 3,2 milliards pour la branche maladie.
Prime de naissance réduite, diminution du congé parental pour le deuxième enfant, baisse des aides à la garde d’enfants, majoration des allocations familiales à 16 ans au lieu de 14 ans, baisse de la durée et du montant de celles-ci, gel des pensions de base et passage du taux réduit (3,8%) au taux normal (6,6%) de la CSG pour les retraités.
Nous notons que se sont toujours les mêmes qui sont sollicités et ciblés.
A La Réunion nous devons tenir compte la situation sociale explosive. La Réunion doit être épargnée de ces mesures drastiques annoncées dans un contexte d’augmentation de familles monoparentales, de pression démographique et d’amplification de difficultés pour vivre ?
Ces mesures viennent se rajouter à celles relatives à la fonction publique (réduction du nombre de postes et gel du point d’indice), à la baisse (-10%) des financements du logement sociale ou encore à celle pesant sur les emplois à domicile (17 000 salariés menacés dans notre île).
Demain La Réunion souhaite des mesures adaptées pour notre île tenant compte des grands enjeux sociaux que sont l’emploi des jeunes, le vieillissement de la population, la progression démographique, la lutte contre les maladies, l’égalité en matière de santé. Demain La Réunion s’interroge sur l’application stricte de ces mesures dans notre île vu la précarité grandissante et la vulnérabilité des 52% des concitoyens vivant sous le seuil de pauvreté.
Demain La Réunion estime donc que l’examen des PLF et des PLFSS 2015 ne doit pas être un prétexte supplémentaire pour faire peser la crise sur les patients et les familles les plus nécessiteuses. Demain La réunion invite nos parlementaires députés et sénateurs à défendre l’intérêt des Réunionnais.
Demain La Réunion
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